Présentation des élections professionnelles 2010
Les élections (du 23 au 30 novembre 2010) approchent. Nous voilà en campagne électorale, dans un temps où engager une discussion sur l'action syndicale avec les collègues n'a rien d'incongru, au contraire. Nous avons ici et là amorcé des contacts pour présenter l'action du SNE, répondre aux questions, écouter et puis, démarche utile, essayer de rendre clair les spécificités de notre action par rapport aux autres syndicats, dans le respect des différences. Au-delà de l'intérêt pour nous d'expliquer notre démarche, de défendre nos convictions et de mettre en avant notre bilan, il y a la nécessité que chaque agent identifie bien les différences entre les syndicats qui présentent des listes.
Sur le terrain des actions classiques (conditions de travail, rémunérations, marche de l'agence) il n'est pas sûr que l'on puisse identifier de grosses différences de fond avec la CFDT et la CGT. Soulignons tout de même : notre parti pris de valoriser le travail collectif avant le travail individuel ; notre participation à toutes les intersyndicales à l'ADEME ; sur les négociations internes, nous sommes les seuls porteurs des grands accords de l'entreprise (convention de travail et accord aménagement et réduction du temps de travail ARTT ).
En revanche, hors du cadre classique, il semble que nous puissions mettre en avant deux plans sur lesquels le SNE a une action spécifique :
1. Nous considérons que le personnel a, au-delà des actions classiques, des choses pertinentes à dire sur les actions, les stratégies, les soutiens, les missions de l'agence. Notre insistance à examiner les projets soutenus à l'aune de l'ensemble des critères du développement durable et notamment les critères sociaux bien délaissés actuellement en est une bonne illustration. Le dossier critique que nous avons sorti en interne en 2006 sur les agrocarburants (biocarburants) procédait de cette démarche. L'idée était de rappeler, sur la question, des enjeux qui semblaient oubliés comme, notamment, les répercutions sociales du développement des cultures de ce type dans certains pays du sud (concurrence avec les cultures vivrières). Des questions pertinentes pourraient sans doute être posées de la même façon à propos des contrats que nous finançons à l'international.
2. Nous nous voulons ouverts sur le monde et souhaitons aider nos collègues à percevoir certaines réalités environnementales, sociales, économiques de ce monde proche ou lointain. Notre dossier de mai 2009 sur les mouvements sociaux en outre-mer était dans la droite ligne de ce parti pris. La rubrique "au-delà de l'ADEME" du SiNousEn existe dans ce but.